Nous observons un véritable regain d’intérêt pour l’artisanat. D’anciennes techniques d’impression ont le vent en poupe et notamment la risographie.
Il s’agit d’une technique développée au milieu des années 1980 par la Riso Kagaku Corporation au Japon. Les visuels imprimés au risographe sont réalisés en appliquant des couches de couleur sur une surface, système reposant sur la technique de reproduction par pochoir.
Ce retour de la risographie fait lui aussi contraste avec notre monde contemporain assez aseptisé, lisse et de plus en plus numérisé.
Cette technique joue avec une esthétique simple avec parfois (souvent ?) ses « défauts » et des couleurs vives et pures. La mécanique d’impression implique un passage en machine par couleur, de ce fait, les défauts d’alignement sont pratiquement inévitables. Mais ce sont ces défauts et le grain, la texture, les niveaux d’opacité variables, qui donnent du caractère à ces visuels à la qualité artisanale !
D’ailleurs, l’édition 2022 de Nîmes s’illustre (festival de l’illustration) proposait des ateliers découverte de la risographie ! Ainsi que des parcours en réalité augmentée (ça c’est pour en profiter pour vous dire qu’on en reparlera dans un futur article 😜).
Que vous passiez par une réelle impression riso ou que vous donniez simplement « l’effet riso » de manière numérique, voici la recette : deux ou trois couleurs, des formes impactantes, si possible des jeux de superposition pour simuler les couches et de la texture !
La risographie peut représenter un choix écologique intéressant : réduction de l’impact du projet via l’impression à petit tirage, en monochrome (réduction du nombre d’encres) et relocalisation de la production chez des artisans-imprimeurs proches. De plus, fonctionnant à froid, le risographe limite la consommation d’électricité !
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